DUANJU

Les dramas historiques (costume dramas) vivent un moment phare dans l'univers des dramas courts. Des empereurs époustouflants aux princes tragiques et aux bouffons charmants, la nouvelle génération de « dieux masculins » redéfinit ce que signifie briller sur l'écran vertical. Contrairement aux dramas modernes, où la beauté seule peut suffire, les dramas d'époque exigent davantage : de la présence, de l'élégance et la capacité de faire croire au public que vous appartenez véritablement à une autre époque. Récemment, Sohu a mis en lumière six stars montantes dont les performances en costumes anciens ont captivé des millions de spectateurs. Chacun apporte quelque chose d'unique, mais la vraie question est : qui couronneriez-vous comme votre numéro un ?   No.1 Yang Ze - Né en 1995, 184 cm, de Chongqing Ne vous fiez pas à son image juvénile. Dès que Yang Ze a enfilé son costume d'époque pour Fragrant Snow Reflects the Palace, sa carrière a explosé. Les internautes sur Xiaohongshu le classent régulièrement parmi les hommes les plus saisissants des dramas historiques. Avec des traits acérés, des yeux profonds et cette aura froide mais affectueuse tant aimée dans les webnovels, Yang Ze incarne l'archétype du héros impitoyable. N'essayez pas de l'imaginer en tendre amoureux, les fans préviennent que c'est trop déchirant ! No.2 Wang Peiyan - Né en 2001, 183 cm, de Chongqing Qu'est-ce qui distingue Wang Peiyan ? La comédie. À première vue, son sens de l'humour pourrait éclipser son physique, mais mettez-le en costume, et la transformation est irréelle. Dans My Concubine, il est apparu comme un tyran de bande dessinée prenant vie, avec des yeux étroits, du fard à paupières rouge et tout le charisme létal que l'on pourrait désirer. Un homme capable d'être à la fois drôle et incroyablement beau ? C'est ça, le vrai charme.   No.3 Spreading Wings (Zhang Chi) - Né en 2001, 180 cm Des traits délicats, des lèvres rouges et une aura de retenue définissent Zhang Chi. Il passe sans effort de distant à vulnérable, affichant une gamme émotionnelle raffinée. Dans Attack the Heart, un simple regard a suffi à transmettre le parcours d'un personnage de la froideur à la chaleur. Avec des rôles dans Slave of the Jade Waist, Cherishing Jade and Loving Fragrance et Spring Night in Your Arms, son CV de 16 dramas prouve qu'il est l'une des stars les plus dévouées du genre. No.4 Li Ruoxun - Né en 2003, 184 cm Li Ruoxun incarne l'archétype « dur mais noble ». Avec des sourcils en lame et un pont de nez qui semble sculpté pour l'écran, son apparence juvénile porte une gravité surprenante. Parmi ses 29 dramas courts, 18 sont des pièces d'époque, une statistique qui souligne sa domination dans le genre. De The Legend of Fenghua à The Strategy of the Beauty et The Rebellion of Zhaohua, il alterne les rôles de noble héros et de cerveau manipulateur. Les fans s'extasient encore sur son rôle de l'ère républicaine dans The Hot Heroes. No.5 He Congrui - Né en 1997, 177 cm, du Guangdong Bien que sa filmographie en dramas historiques soit plus restreinte, chaque choix est un bijou. Please Come Into My Arms a rapporté 9 millions de collections, se consolidant comme un drama court de premier ordre. Le charme de He Congrui réside dans la dualité et les traits doux tempérés par la force, une majesté impériale associée à l'élégance d'un érudit. Ses yeux pleins d'âme le rendent également crédible en souverain tyrannique ou en amant dévoué. Ses collaborations avec Liu Nian (Nian Nian Youci, What a Trouble) ont alimenté le CP préféré des fans, « Bai Nian Hao He ». No.6 Chen Tianxiang - Né en 2002, 183 cm, du Hunan Le dernier nom sur cette liste est inoubliable. Son look aux cheveux blancs dans The Double-Faced Official Has a Secret Love for Me a coupé le souffle au public. Avec 26 dramas à son actif, dont 20 pièces d'époque et neuf dépassant le million de collections, le parcours de Chen Tianxiang est extraordinaire. Son aura noble mais glaciale à l'écran, accentuée par ses yeux à simple paupière, le rend parfait pour les rôles qui exigent à la fois élégance et profondeur émotionnelle. Moon in the West Tower, The Medical Concubine et The Emperor and Her ne font que confirmer son pouvoir de star. Le Verdict Six « dieux masculins », six charmes distincts : de l'aura imposante de Yang Ze à la beauté éthérée de Chen Tianxiang. Mais comme les fans aiment à le dire, seuls les enfants choisiraient un seul. Pour les vrais adeptes des épopées historiques courtes, pourquoi ne pas les admirer tous ? Alors, dites-nous, qui est votre numéro un ?   Sources : Sohu , 29 août 2025. Article rédigé par Blessing Azugama #BlessingAzugama

On considère que la BD est née au XIXè siècle, à partir de prémisses variées : histoires illustrées, images d’Epinal, récits précis avec images et textes (Rodolphe Töppler), introduction de bulles (Winor Mc Cay) au tout début du XXè siècle…Mais nous voulons insister ici, dans l’esprit duanju qui est le nôtre, sur une dimension particulière de cette création : la tendance qui fut la sienne à fractionner son récit, qu’elle allait confier à des supports périodiques chargés de livrer progressivement l’histoire en son entier, avant que celle-ci ne soit éditée en un album complet ! Ce type de parution destinée à la jeunesse débute dès les années 30 du XXè siècle (le Journal de Mickey , 1938) mais surtout après la Seconde guerre mondiale avec le lancement des hebdomadaires Spirou (où parut Lucky Luke , aux côtés de bien d’autres !) et Le journal de Tintin  (avec évidemment, chaque semaine, un épisode des aventures du jeune reporter !). Plus tard survint Pilote (où parurent, semaine après semaine, les aventures d’ Astérix le Gaulois , qui allait acquérir une célébrité mondiale !) Et je ne peux citer d’autres BD, marquantes, qui ornaient chaque semaine ces journaux inoubliables ! Ce fractionnement hebdomadaire explique que, souvent, le bas de page où figurait le mythique à suivre mette en valeur un élément de suspense ou d’angoisse visant à motiver le lecteur pour le prochain numéro du journal ! Pour ce qui concerne les mangas , il faut remarquer le Weekly Shōnen Jump , présentant chaque semaine (la version japonaise, originelle, était hebdomadaire comme l’indique ici le titre) des séries destinées à paraître ensuite en album (dont le fameux Dragon ball  !) Naturellement, l’irruption des formats numériques a entraîné de fondamentales modifications de ce système éditorial. Nous aurons à y revenir ! Asterix & Obelix dans le journal Pilote 17 juillet 1965 Pilote : bas de page BD Tanguy et Laverdure ( aviation) et Lieutenant Blueberry (western) . Avec "A SUIVRE" ! Couverture du Journal de Mickey  (1er octobre 1959). Exemple BD sur 1 page : Lancelot et la princesse Liselotte,  en bas la mention  A SUIVRE  !   Article redigé par Jean-Marie Sanjorge #JeanMarieSanjorge Nota bene : Disney a investi dans une plateforme de duanju « Dramabox » en juillet 2025. Lire l'article

Le journal québécois La Presse, référence historique de l’information au Québec francophone, a publié le 20 août 2025 un article « Bienvenue dans l’univers du (très) petit écran » consacré à l’essor des séries verticales, paru dans les grands titres. Signé par le journaliste Mathieu Perreault, spécialiste des sciences et de la culture au sein de La Presse depuis plus de vingt ans, ce reportage s’intéresse à la révolution que représente le Duanju dans le paysage audiovisuel mondial. L’article enquête en profondeur et revient notamment sur l’expérience de Guillaume Sanjorge, producteur français, et sur son engagement à développer ce format. Mathieu Perreault, journaliste (à gauche) & Guillaume Sanjorge, Producteur (à droite) Guillaume Sanjorge inaugure l’article et insiste sur la rapidité des cycles de production, sur la puissance des intrigues construites en quelques secondes et sur la manière dont ces fictions mobiles renouvellent la consommation d’images. Il met aussi en avant l’importance d’une adaptation culturelle et linguistique, soulignant que le Duanju ne peut se penser uniquement dans un cadre asiatique. Des photos de ses tournages sont publiées. La présence d’un tel sujet dans un média comme La Presse n’est pas anodine. Fondé en 1884 et ayant eu le courage d’opérer un virage 100 % numérique, ce journal montréalais illustre à la fois le dynamisme et la capacité d’un grand média francophone à se moderniser sans jamais compromettre la qualité de son journalisme. En évoquant ce nouveau format, La Presse témoigne non seulement de l’intérêt croissant du public pour les fictions courtes et verticales, mais aussi de l’importance que peut jouer la francophonie dans la diffusion et l’adaptation de ce format innovant, pensé pour un nouvel écran : le téléphone (encore faut-il qu’elle s’en donne les moyens...). Qu’un producteur français soit entendu par un média québécois, au cœur de l’espace culturel nord-américain, souligne l’importance du dialogue entre créateurs et publics francophones autour du Duanju. Source : La presse , 20 août 2025

En Chine, une révolution silencieuse a transformé la façon dont le public consomme les histoires. Appelés duanju, ces mini-séries, composées d’épisodes verticaux d’une à deux minutes, ont explosé en popularité, trustant les classements de plateformes et donnant naissance à une industrie de plusieurs milliards de dollars. Avec des cycles de production rapides, des fins d’épisodes addictives et une conception pensée d’abord pour le mobile, le duanju est devenu le visionnage compulsif de l’ère du smartphone. Mais ce format pourrait-il s’épanouir en Afrique, où la narration est déjà l’un des atouts culturels les plus dynamiques du continent ? Les racines africaines du micro-drame L’Afrique n’est pas étrangère aux formats courts. Les sketchs TikTok, les Reels Instagram et les saynètes humoristiques sur YouTube cumulent déjà des millions de vues. Des créateurs nigérians, par exemple, ont bâti des communautés mondiales avec des contenus vifs et parlants. Nollywood, la puissance cinématographique du continent, a aussi expérimenté les webséries courtes et les micro-films. Mais, contrairement à l’industrie duanju en Chine, les formats courts africains restent largement fragmentés. Ils prospèrent sur des plateformes mondiales comme TikTok et YouTube, avec peu d’infrastructures locales permettant une monétisation à grande échelle. L’humour et le commentaire social dominent, tandis que le mélodrame feuilletonnant, cœur du duanju, demeure peu exploré. Points de convergence : pourquoi le duanju convient à l’Afrique L’Afrique est déjà centré sur le mobile : la population d’internautes sur smartphone y croît parmi les plus vite au monde, et le téléphone est souvent le premier, voire l’unique écran. La narration y est résolument émotionnelle : qu’il s’agisse de Nollywood ou de sketchs, les récits africains excellent dans l’émotion, les personnages exacerbés et le conflit dramatique, des ingrédients parfaitement adaptés au duanju. Les créateurs maîtrisent enfin l’efficacité à petit budget : ils savent produire des histoires marquantes avec des moyens limités, un trait clé du modèle duanju. Des défis subsistent toutefois. Le coût des données reste élevé dans de nombreux pays, ce qui freine le visionnage en rafale. Les options de monétisation sont limitées, les revenus publicitaires et les paiements aux créateurs étant en deçà des moyennes mondiales. Et, culturellement, le public a davantage penché vers l’humour et la satire que vers le mélodrame sérialisé qui alimente le duanju en Chine. Sans plateformes localisées ni modèles de monétisation durables, le format risque d’être perçu comme une tendance globale de plus, plutôt qu’un véritable basculement industriel. Le potentiel réel réside peut-être dans une fusion : un duanju africain mêlant mélodrame et comédie, romance et culture urbaine, ressorts feuilletonnants et authenticité culturelle. Imaginez une histoire d’amour à Lagos racontée en 100 épisodes d’une minute, ou un thriller panafricain conçu pour l’écran vertical. Des plateformes de streaming comme Showmax, ou même TikTok, pourraient devenir les tremplins de ces essais. Avec l’influence mondiale de Nollywood et une population jeune et connectée, le continent pourrait non seulement adopter le duanju, mais le réinventer. L’essor du duanju signale davantage qu’une mode passagère. C’est un changement dans la manière d’écrire, de filmer et de consommer les histoires à l’ère du mobile. L’Afrique, riche de traditions narratives et d’un jeune public avide, est bien placée pour s’emparer de ce format. La question n’est pas de savoir si le duanju peut prospérer en Afrique ; c’est de savoir qui bâtira l’écosystème pour y parvenir. Et lorsque ce sera fait, le monde pourrait bien se surprendre à dévorer des micro-drames africains comme il est tombé jadis sous le charme des films de Nollywood. Article écrit par Blessing Azugama #Blessingazugama

L'essor mondial de la narration verticale de courte durée s'organise avec le tout premier Vertical Drama Market, un événement de l'industrie dédié exclusivement aux drames verticaux, qui se tiendra à Los Angeles et sera organisé par VertIGo. Le Vertical Drama Market vise à mettre en lumière l'un des formats à la croissance la plus rapide du secteur du divertissement, en réunissant créateurs, plateformes et dirigeants à l'origine de l'innovation dans le secteur des contenus verticaux. L'événement propose un mélange de panels, de présentations, de networking et de projections, conçus pour inspirer les professionnels du secteur et leur proposer des pistes pratiques pour découvrir ce format. Les points forts du programme comprennent : Tables rondes : les initiés du secteur explorent les tendances, les opportunités et l'avenir de la narration verticale. Pitchs : pitching rapide avec des dirigeants d'applications verticales et pitchs hors ligne des finalistes du concours de pitch VertIGo. Présentations : Vitrines d'entreprises de production verticale et démonstrations d'applications. Brunchs et Mixers : sessions de réseautage VIP et VertIGo Vertical Mixers conçus pour connecter les créatifs aux décideurs clés. Projections : Projections exclusives de drames verticaux à succès suivies de séances de questions-réponses avec les réalisateurs, les producteurs et les acteurs. Vertical Story Lab : un pôle de développement où les créateurs émergents peuvent façonner leurs projets avec le soutien de producteurs expérimentés. L'événement offre également aux entreprises la possibilité de gagner en visibilité grâce au Guide officiel du marché, à des stands ou à des offres de sponsoring. Le Guide du marché, en particulier, offre aux entreprises internationales situées hors de Los Angeles la possibilité de participer et de présenter leurs projets aux professionnels du secteur. Alors que la consommation de vidéos verticales augmente dans le monde entier, le Vertical Drama Market positionne Los Angeles comme un nouveau centre de dialogue, de développement et de négociation dans ce secteur de contenu dynamique. Source Pour plus d'informations sur l'événement et les possibilités de participation, visitez les sites Web officiels : Marché du drame vertical – Dana Productions Portail d'événements VertIGo Article écrit par Blessing Azugama #BlessingAzugama

Le Short Drama Forum revient cet été avec une nouvelle édition qui entend approfondir la compréhension du duanju et accompagner le développement international de ce genre en pleine structuration. Organisé par la Short Drama Alliance et animé par Wenwen Han, l’événement propose une double formule : une session privée sur Zoom (sur candidature) et une rediffusion gratuite sur YouTube dès le lendemain. Le forum rassemble des intervenants issus de Chine, d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Inde, d’Australie et du Brésil, autour d’échanges approfondis sur la création, la circulation internationale des contenus, et les mutations du récit court. Parmi les séquences marquantes : une cartographie du marché chinois, une réflexion sur la diversité des genres au-delà des romances CEO, un dialogue croisé entre créatrices, ainsi qu’un état des lieux du développement mondial du format. Deux modalités de participation sont proposées : un accès gratuit en échange d’un relais sur les réseaux sociaux, ou un ticket payant à 39 dollars. L’événement se déroulera dans la nuit du 23 au 24 août 2025, de 2h à 7h (heure française). Il s’annonce comme un temps fort pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir du Duanju. En savoir plus : Lien #WenwenHan

Dans l'industrie en plein essor des courts métrages dramatiques, rien ne captive autant le public que l'étincelle entre deux acteurs. Un duo réussi peut transformer quelques minutes de projection en un souvenir impérissable, alimentant des communautés de fans, des moments en direct et même des histoires d'amour. Voici cinq des couples les plus éblouissants à l’écran dont l’alchimie a illuminé le monde des courts métrages dramatiques. 1. Zhang Beixi et Lin Ruixue : la magie de l'écran à la réalité Leur romance sur scène est si authentique que leur couple a conquis des millions de cœurs. Zhang Beixi et Lin Ruixue ont une alchimie si forte qu'on croirait à un conte de fées. Et hors des caméras, la magie continue : lors de leurs diffusions en direct, leurs murmures et leurs gestes affectueux font fondre le public. Avec leur beauté et leur charme, ce duo a su prouver que l'amour qu'ils jouent n'est pas seulement un rôle, mais une belle réalité. 2. Zeng Hui & Han Yutong : le couple de légende "Sunset Yuhui" Peu de duos peuvent se vanter d'une telle longévité. Zeng Hui et Han Yutong, qui ont tourné ensemble dans huit projets, sont devenus une référence incontournable grâce à leur plus grand succès, Boss Li, You Got the Wrong Wife. Les fans les ont affectueusement surnommés le couple "Sunset Yuhui", un nom qui célèbre leur complicité unique. Ce qui a commencé comme une alchimie puissante à l'écran s'est transformé en une véritable romance, faisant d'eux l'un des couples les plus aimés et respectés de l'industrie.   3. Zhu Yiwei et Bai Xinyi : l'alchimie de l'écran à la vie C'est dans « Long Smoke and Chaos » que leur étincelle a jailli. Zhu Yiwei et Bai Xinyi ont su créer un amour cinématographique si puissant et si tendre qu'il a rendu leurs personnages éternels. Mais leur romance ne s'est pas arrêtée au grand écran. En 2024, ils ont annoncé leurs fiançailles, confirmant une relation qui a comblé leurs fans. L'année d'après, ils ont reçu le titre de « Partenaires de l'année pour les courts métrages dramatiques », une récompense qui va au-delà de leur art : elle célèbre la force de leur lien, aussi vrai sur scène qu'en dehors.   4. Liu Qing et Bai Yan : l'amour comme un tableau Leur alchimie a fait des étincelles dans Sinking into Rouge Color. Liu Qing et Bai Yan ont su créer des scènes si émouvantes qu'elles ont plongé les spectateurs dans la beauté brute de l'amour. Leurs interactions hors caméra ont rapidement montré que leur connexion était bien réelle, brouillant la frontière entre fiction et réalité. On se souvient particulièrement d'un live où Liu Qing a embrassé Bai Yan, créant un buzz retentissant en ligne. Avec le charisme de Liu Qing et l'élégance de Bai Yan, le duo est souvent surnommé le « couple parfait dans un tableau » par les fans.   5. Wang Yiyang et Qianzhe : la vivacité d'une jeunesse en amour Chacune de leurs performances est un concentré de jeunesse et de vitalité. Wang Yiyang et Qianzhe captivent le public avec une authenticité rare. Leurs baisers, d'une spontanéité désarmante, révèlent une affection sincère qui transcende l'écran. C'est l'assurance radieuse de Wang Yiyang et le charme tendre de Qianzhe qui, une fois réunis, créent une alchimie parfaite. Ce duo est devenu le symbole d'un amour à la fois frais, authentique et profondément attachant, faisant d'eux l'un des couples les plus appréciés du petit écran.   Des romances de contes de fées aux histoires d'amour vraies et vraies, ces couples ont prouvé la puissance émotionnelle des courts métrages dramatiques. Leurs liens, à la fois scénarisés et authentiques, nous rappellent pourquoi le public revient sans cesse vers ces histoires trépidantes et profondément émouvantes. Et avec l'essor continu de l'industrie du court métrage dramatique, on ne peut qu'attendre de nouveaux partenariats éclatants prêts à voler la vedette. Article écrit par Blessing Azugama #BlessingAzugama Sources : Yule 360 , 28 août 2025

En une décennie, notre manière de regarder les séries a profondément évolué. Avec l’essor du streaming, le « binge-watching », c’est-à-dire enchaîner les épisodes sans pause, est devenu presque la norme. Netflix a, presque malgré lui, imposé ce modèle en rendant l’intégralité des saisons disponibles dès leur sortie. À cela s’ajoute un autre phénomène, déjà relevé dès 2017 par France Inter : le « speed-watching ». De plus en plus de spectateurs accélèrent leurs séries, les visionnant à 1,25x ou 1,5x, pour gagner du temps sans renoncer au contenu. Dans sa chronique, le journaliste note explicitement : « C’est le temps des épisodes qu’il faudra raccourcir. » Ce réflexe illustre un paradoxe contemporain : vouloir tout voir, tout consommer, sans en avoir le temps. Il révèle aussi un besoin chez certains utilisateurs : celui de la brièveté. Dans un article publié en 2017, Alexandre Foatelli (INA) évoque les effets du binge-watching et du speed-watching, qui affaiblissent silences, regards et respirations, des éléments discrets mais essentiels à la narration. En 2020, Olivier Joyard, dans Les Inrockuptibles, adopte un regard critique sur cette pratique. Au-delà du gain de temps, il dénonce une consommation utilitaire du récit : le visionnage accéléré transforme les séries en objets anecdotiques, vidés de leur tension et de leur charge émotionnelle. En 2023, Valérie Parlan, dans Ouest-France, constate l’ancrage du « speed-watching » dans les usages : près d’un tiers des spectateurs y auraient désormais recours, cherchant à optimiser leur temps. Enfin, en 2025, Katia De la Ballina constate dans Le Point un essoufflement généralisé : submergés par l’offre, une majorité de spectateurs avouent une fatigue face à l’inflation des contenus et à l’obligation implicite de tout suivre. Ces constats révèlent l’absence d’un format feuilletonnant réellement adapté. Déjà pris par des journées bien remplies, les spectateurs peinent à consacrer plusieurs heures à une série sans éprouver une forme d’amertume : celle d’avoir sacrifié trop de temps de vie au divertissement. Regarder mieux, regarder court : la réactivité asiatique. Les producteurs et plateformes chinoises ont mis au point un nouveau format : le duanju. Porté par une économie déjà rentable, il gagne en popularité et commence à s’exporter. Il propose des épisodes de 1 à 3 minutes. Là où une série classique dure en tout dix heures, le duanju condense toute l’intrigue en une heure. Son défi, désormais, sera d’attirer à lui les créateurs et artistes les plus ambitieux du genre. Article rédigé par Guillaume Sanjorge, Producteur audiovisuel . #GuillaumeSanjorge Sources : • France Inter , 3 janvier 2017 • INA – La Revue des médias , 25 septembre 2017 • Les Inrocks , 17 août 2020 • Ouest-France , 1er février 2023 • Le Point , 1er juillet 2025

Wix est l’un des hébergeurs de sites les plus utilisés au monde, avec plus de 250 millions de sites créés. Dailymotion, de son côté, est un acteur historique et mondial de la vidéo en ligne, présent dans plus de 180 pays. Pourtant, quand on essaie de faire cohabiter les deux, une limite technique empêche les créateurs de monétiser leurs contenus. Comment la monétisation fonctionne normalement ? Pour qu’une vidéo rapporte de l’argent à un créateur, il faut que le site qui l’héberge autorise les annonceurs à y diffuser de la publicité. Cette autorisation repose sur un fichier ads.txt, placé à la racine du site, qui indique quelles régies peuvent vendre de la publicité. Quand ce système est bien reconnu, les vues générées depuis un site sont comptabilisées et rémunérées. C’est un standard utilisé dans toute l’industrie de la publicité en ligne, adopté par YouTube, Dailymotion et de nombreuses plateformes. Le problème du côté de Wix ? Lorsqu’un créateur intègre une vidéo Dailymotion, celle-ci ne passe pas directement par son site. Wix utilise en effet une “sandbox” technique, qui héberge le contenu sur des sous-domaines distincts : usrfiles.com et filesusr.com. Résultat : Dailymotion voit les vues comme venant de ces adresses techniques, ignore l’ads.txt du site principal et la monétisation ne s’enclenche pas. Une impasse qui touche beaucoup de créateurs Wix héberge des millions de créateurs, petites entreprises, artistes et médias à travers le monde. De son côté, Dailymotion reste une plateforme globale avec 300 millions d’utilisateurs mensuels et des milliers de créateurs qui publient leurs vidéos quotidiennement. L’équation est simple : si la compatibilité technique entre Wix et Dailymotion n’est pas assurée, ce sont potentiellement des milliers de créateurs qui voient leurs vidéos circuler sans générer le moindre revenu publicitaire. Derrière ce blocage se pose une question simple : comment rémunérer les créateurs si les outils ne suivent pas ? Sans publicité, il est difficile de financer les œuvres, de payer les équipes et de soutenir l’innovation. C’est aussi le cas pour les webséries, courts métrages, micro-séries et duanju, en plein essor sur smartphone et reposant sur une économie encore naissante. Pour que ces récits trouvent leur public et que les artistes puissent en vivre, l’environnement technique doit évoluer et permettre de bâtir un modèle économique vertueux. Espérons que cet article, publié le 12 septembre 2025, contribue à faire évoluer la situation dans l’intérêt des créateurs. Article rédigé par Guillaume Sanjorge #GuillaumeSanjorge

À Tokyo, la fiction verticale a désormais son propre sommet. Le « Short Drama Summit JAPAN 2025 Summer », organisé par LINE Yahoo!, a réuni producteurs, plateformes et créateurs pour dresser un état des lieux du secteur et afficher une ambition claire : atteindre 10 millions d’utilisateurs payants par mois. Un marché en plein essor Selon Line Voom, la plateforme de vidéos courtes intégrée à l’application LINE, elle-même un service de messagerie instantanée largement utilisé au Japon, le marché mondial du duanju représentait 1,5 milliard de dollars en 2024. Le Japon pèse encore peu (environ 100 millions d’euros) mais connaît une croissance fulgurante : multiplié par quatre en un an, avec une projection à 470 millions d’euros d’ici 2029. Les organisateurs y voient le potentiel d’un nouvel écosystème culturel, capable de rivaliser avec l’édition numérique et le streaming. Le sommet a mis en lumière les principaux acteurs du secteur. BUMP, avec plus de 230 millions de téléchargements, s’est illustré grâce à des séries comme La condition de la petite amie parfaite. Gokko, un studio entièrement dédié aux fictions verticales, a déjà produit près de 2 000 vidéos, cumulant plus de 9,4 milliards de vues. DramaBox, d’origine chinoise mais désormais implantée au Japon, se développe en s’appuyant sur l’énorme catalogue de productions chinoises. Aux côtés de ces leaders, d’autres producteurs, comme COL JAPAN ou WaGa, expérimentent des formats hybrides et cherchent à structurer le marché local. Les débats ont révélé une tension créative : faut-il privilégier la rapidité et la consommation immédiate, ou viser des récits capables de marquer les spectateurs ? Certains intervenants comparent la fiction verticale au fast-food, où l’efficacité prime. D’autres insistent sur l’importance du scénario, clé pour séduire le public international et donner au duanju une véritable identité artistique. Le défi de la monétisation Le modèle économique reste en construction. La plupart des plateformes combinent paiement à l’épisode, publicité et formules d’abonnement. BUMP et Gokko explorent l’idée d’un “forfait à 500 yens” (environ 3 euros), permettant de voir une saison complète à prix réduit, afin d’habituer le public à payer. Mais la fidélisation demeure un problème : beaucoup d’utilisateurs s’abonnent pour une semaine avant de se désinscrire. Tous s’accordent : pour franchir le cap des 10 millions d’abonnés, le Japon doit produire davantage de contenus marquants, attirer des acteurs reconnus et développer une véritable culture de la fiction verticale. Comme l’a rappelé LINE VOOM, si les mangas ont mis 20 ans à s’imposer comme un secteur majeur, le duanju pourrait suivre le même chemin… mais beaucoup plus vite. Source : • Natalie.mu , 29 août 2025