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Streaming et cinéma : une expérience insubstituable selon Tom Rothman

  • Photo du rédacteur: Sanjorge Guillaume
    Sanjorge Guillaume
  • 10 août
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 août

Dans une interview accordée a Philippe Guedj du magazine français Le Point le 7 août 2025, Tom Rothman, président du Sony Pictures Motion Picture Group, livre une analyse nuancée et optimiste sur l’impact du streaming dans l’industrie cinématographique.


Streaming : pas le coupable, mais un nouveau partenaire


Pour Rothman, le streaming n’est pas l’ennemi du cinéma : « Le streaming n'est pas le problème : la plupart des gens ne le comprennent pas. En réalité, le streaming a essentiellement remplacé la télévision hertzienne. »


Il estime même que les plateformes comme Netflix peuvent être de bons alliés, à condition que les films sortent d’abord en salles avant leur diffusion en ligne.


Le vrai enjeu : la durée d’exclusivité en salle


Selon lui, la véritable menace pour les salles réside dans la réduction trop importante de la fenêtre d’exclusivité. Avant la pandémie, elle dépassait souvent 100 jours ; aujourd’hui, elle peut tomber à 17 jours, ce qui affaiblit l’attractivité du grand écran. Il salue le modèle français, où la fenêtre est plus longue, même s’il juge la réglementation parfois trop rigide et rappelle que ce cadre a permis au box-office national de rebondir après le Covid.


L’expérience collective : une force qui perdure


Face à ceux qui considèrent le cinéma comme dépassé, Rothman défend avec passion la dimension sociale et immersive du grand écran : « Les films sur grand écran sont une expérience différente de ceux que l'on regarde sur son téléphone, car ils sont un moment de partage. »


Il reste convaincu que le cinéma ne mourra jamais tant que subsistera ce moment partagé dans les salles.


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