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La Chine encadre désormais la diffusion des Duanju

  • Photo du rédacteur: Sanjorge Guillaume
    Sanjorge Guillaume
  • 7 févr.
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Depuis février 2025, l’État chinois impose un cadre réglementaire strict aux duanju, ces microséries verticales devenues massivement populaires. La National Radio and Television Administration (NRTA) exige qu’aucun micro-drama ne soit mis en ligne sans numéro de licence ni enregistrement officiel.


Derrière ce durcissement se cache une inquiétude croissante : la montée en puissance de contenus jugés provocants, sensationnalistes ou contraires aux valeurs culturelles que les autorités souhaitent encourager.


Certaines séries misent sur la cupidité, la vengeance, l'humiliation sociale ou les intrigues sentimentales extrêmes pour capter l'attention. Les récits mettant en scène des PDG dominateurs, des success stories extravagantes ou des manipulations amoureuses sont particulièrement visés.


Ces fictions ultra-courtes, conçues pour déclencher une réaction immédiate, flirtent parfois avec des ressorts émotionnels proches de ceux des jeux d’argent ou des vidéos de chocs. Pour l’État, il ne s’agit plus seulement d’encadrer une industrie : il s’agit de limiter l’exposition à des récits perçus comme nuisibles à l’équilibre moral ou social.


Les grandes plateformes comme Tencent Video, iQIYI ou Kuaishou doivent désormais soumettre leurs contenus à validation. Pour les créateurs, ces règles redéfinissent les contours d’un format autrefois perçu comme libre et débridé.


Sources officielles chinoises

Gouvernement central, 27 décembre 2022

People’s Daily, 27 novembre 2024

Sina Finance, 5 février 2025

Xinhua, 5 février 2025

NRTA, 6 février 2025


Sources internationales

Reuters, 5 février 2025

Straits Times, 5 février 2025

VOA Mandarin, 5 février 2025

The World of Chinese, 22 mars 2024

Time Magazine, 27 avril 2024

 
 
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