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Les Duanju visent désormais un public mondial

  • Photo du rédacteur: Sanjorge Guillaume
    Sanjorge Guillaume
  • 20 janv. 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Longtemps cantonnés aux plateformes chinoises, les duanju s’installent aujourd’hui sur les écrans du monde entier. Leur diffusion à l’international repose sur une adaptation fine des récits, des visages et des codes narratifs.


Des applications comme ReelShort ou DramaBox ne se contentent pas de traduire leurs contenus. Elles adaptent leur offre à chaque marché : casting local, décors familiers, dialogues retravaillés pour mieux coller aux usages culturels. Certaines séries produites aux États-Unis reprennent des codes narratifs locaux : thrillers sentimentaux, romances intenses, drames sociaux.


Les plateformes misent aussi sur les réseaux sociaux pour faire circuler les extraits les plus intenses, souvent en quelques secondes. Le bouche-à-oreille numérique joue un rôle central : ce sont souvent des scènes isolées, un regard, une gifle, une déclaration, qui captent l’attention avant d’amener vers la série complète.


Sur TikTok, les hashtags #shortfilm et #shortmovie dépassent respectivement 29 milliards et 17 milliards de vues. L’application ReelShort revendique plus d’un milliard de vues mensuelles, dont 62 % proviennent d’utilisateurs de moins de 35 ans.


En France, Le Monde observe que ce format ultra-rapide séduit une nouvelle génération d’utilisateurs, habitués à consommer des récits en fragments. Loin d’être un simple produit d’exportation, le duanju devient un langage visuel partagé, capable de toucher des spectateurs aux cultures très différentes.


Sources :

The Telegraph, 11 novembre 2024

36Kr Europe, 18 avril 2024

Le Monde, 7 juin 2024

Radii, 20 février 2025

Caixin Global, 25 juin 2025

 
 
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