L’Inde en éclaireur du duanju : le regard de Sanidhya Narain
- Wenwen Han
- 29 sept.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 nov.
Lors de la table ronde « Short Drama Forum 2025 » organisée par Wenwen Han, Sanidhya Narain a partagé son expérience et sa vision du marché indien des fictions mobiles. Co-fondateur de Dashverse, un service de divertissement axé sur le mobile avec des produits comme DashReels, il incarne une génération d’entrepreneurs qui façonnent directement l’avenir du format.
Un marché colossal et jeune
Pour Sanidhya Narain, l’Inde dispose d’un atout incomparable : une population extrêmement jeune, massivement connectée au smartphone. Les habitudes de consommation évoluent vite, et les spectateurs réclament des formats adaptés à un usage quotidien, fragmenté et immersif. Le duanju répond parfaitement à ce besoin.
Avec Dashverse et ses déclinaisons comme DashReels, Sanidhya explore déjà de nouvelles manières de raconter. Il insiste sur la capacité des créateurs indiens à tester des narrations inédites, à jouer avec la verticalité et à imaginer des intrigues calibrées pour la vitesse de consommation. Là où certains marchés hésitent, l’Inde ose, cherchant les modèles qui fonctionneront demain à grande échelle.
Au-delà du marché intérieur, Sanidhya voit dans le duanju une opportunité de dialogue entre cultures. Les histoires locales, dit-il, peuvent voyager et rencontrer d’autres publics si elles trouvent les bons relais de diffusion. L’Inde, laboratoire narratif, pourrait ainsi devenir un acteur clé dans l’essor international du format.
À travers ses propos, c’est le profil d’un entrepreneur passionné qui se dessine, attentif à l’évolution des usages et convaincu que le duanju n’est pas une mode passagère mais une nouvelle grammaire audiovisuelle.
L’intégralité du Short Drama Forum 2025 est disponible sur YouTube.


